Liseuse numérique vs livre !!! 🫣🤷🏼‍♂️
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Cher Père Noël, je voudrais un livre, euh attends, non plutôt une liseuse numérique pour éviter de couper de gentils arbres, euh en fait c’est numérique donc ça pollue aussi. Pas simple 🫣🤷🏼‍♂️ … Encore un débat sans fin pour le réveillon.
Pour y voir plus clair, on vous présente ici très synthétiquement ce qu’il faut en penser.
A gauche du ring, le livre, sérieux, romantique et intemporel. Alors dans l’ordre, (prenez une bonne inspiration…), il faut produire du bois, le déchiqueter, séparer la cellulose de la lignine pour en faire de la pâte à papier, blanchir la pâte, l’expédier en usine où elle sera pressée, lissée, séchée, embobinée. Ensuite, le monde de l’édition prend le relais, à base d’impression et d’assemblage, de transports et de mise en vente.
A droite du ring, notre liseuse tech moins romantique (reprenez une bonne respiration…), fabrication avec extraction des minerais du Sichuan ou Kivu, cuivre, palladium, lithium, wolframite, coltan etc Plasturgie, transport des matériaux. Ensuite elle consomme de l’électricité (un peu) bien sûr, la gestion des déchets peu évidente etc.
Une étude de 2021 estime qu’en moyenne, il faudrait lire 40 e-books sur notre liseuse pour s’assurer d’amortir son impact sur le changement climatique. Or le changement climatique n’est qu’une partie du problème. Et si l’on adopte une vision véritablement multicritère, et que l’on inclut par exemple l’écotoxicité aquatique et l’acidification, le nombre de livres numériques qu’il faudrait lire avant de constater des gains environnementaux vis-à -vis du format papier s’élèverait plutôt à 200 !
En fait, il n’est pas possible en l’état de décréter qu’il y aurait une bonne ou une mauvaise solution entre livre et liseuse. Tout dépend de votre fréquence de lecture, mise en regard avec la durée de vie de l’objet etc.
À peine un quart des propriétaires de liseuses lisent plus de vingt livres par an, et force est de constater que la plupart n’ont pas substitué leurs achats de livres papier par des achats numériques.
Chez Lowreka nous travaillons à la mise en place d’objets triés sur le volet pour réduire votre impact environnemental, trouver des éléments de comparaison et définir la bonne utilisation.
Pour ce faire, nous recherchons des fournisseurs et artisans qui se targuent de répondre à ces critères. A discuter avec nos supers experts en ACV !
A très bientôt pour la mise en ligne de notre site !
Comparatif livre / liseuse qu’on peut retrouver dans "Écolo, mon cul ! 14 dilemmes du quotidien pour aller au-delà du bullshit écologique” de Pierre ROUVIERE cofondateur de LOWREKA (aux éditions Eyrolles).
hashtag#deschiffresetdeslettres
hashtag#livre
hashtag#liseusenumerique
hashtag#toutnestpassifacile
Anthony Paris Paul MOURAZ Emmanuel Pion
Pour y voir plus clair, on vous présente ici très synthétiquement ce qu’il faut en penser.
A gauche du ring, le livre, sérieux, romantique et intemporel. Alors dans l’ordre, (prenez une bonne inspiration…), il faut produire du bois, le déchiqueter, séparer la cellulose de la lignine pour en faire de la pâte à papier, blanchir la pâte, l’expédier en usine où elle sera pressée, lissée, séchée, embobinée. Ensuite, le monde de l’édition prend le relais, à base d’impression et d’assemblage, de transports et de mise en vente.
A droite du ring, notre liseuse tech moins romantique (reprenez une bonne respiration…), fabrication avec extraction des minerais du Sichuan ou Kivu, cuivre, palladium, lithium, wolframite, coltan etc Plasturgie, transport des matériaux. Ensuite elle consomme de l’électricité (un peu) bien sûr, la gestion des déchets peu évidente etc.
Une étude de 2021 estime qu’en moyenne, il faudrait lire 40 e-books sur notre liseuse pour s’assurer d’amortir son impact sur le changement climatique. Or le changement climatique n’est qu’une partie du problème. Et si l’on adopte une vision véritablement multicritère, et que l’on inclut par exemple l’écotoxicité aquatique et l’acidification, le nombre de livres numériques qu’il faudrait lire avant de constater des gains environnementaux vis-à -vis du format papier s’élèverait plutôt à 200 !
En fait, il n’est pas possible en l’état de décréter qu’il y aurait une bonne ou une mauvaise solution entre livre et liseuse. Tout dépend de votre fréquence de lecture, mise en regard avec la durée de vie de l’objet etc.
À peine un quart des propriétaires de liseuses lisent plus de vingt livres par an, et force est de constater que la plupart n’ont pas substitué leurs achats de livres papier par des achats numériques.
Chez Lowreka nous travaillons à la mise en place d’objets triés sur le volet pour réduire votre impact environnemental, trouver des éléments de comparaison et définir la bonne utilisation.
Pour ce faire, nous recherchons des fournisseurs et artisans qui se targuent de répondre à ces critères. A discuter avec nos supers experts en ACV !
A très bientôt pour la mise en ligne de notre site !
Comparatif livre / liseuse qu’on peut retrouver dans "Écolo, mon cul ! 14 dilemmes du quotidien pour aller au-delà du bullshit écologique” de Pierre ROUVIERE cofondateur de LOWREKA (aux éditions Eyrolles).
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Anthony Paris Paul MOURAZ Emmanuel Pion